jeudi 30 avril 2015

L’éducation de la fille, notre priorité

Des études révèlent encore que le taux de scolarisation de la fille reste inférieur à  celui du garçon. Cette disparité s’observe surtout au niveau de l'université. Par contre, l’expérience montre que la fille est dotée des compétences, qualités et des capacités intellectuelles suffisantes pour affronter des études poussées au même titre que le garçon. C’est dans ce cadre que l’APFB a organisé le 25 Avril 2015 des descentes dans les écoles secondaires dont le Lycée Municipal de Musaga en vue d’inciter les jeunes filles à faire des études poussées.

Des obstacles à l’éducation poussée de la fille

Vue des participants
Des obstacles liés à la culture, la pauvreté, les grossesses  précoces ont toujours freiné la fille pour faire des études poussées.
Pour les élèves du Lycée Municipal de Musaga, Ceux qui ne choisissent pas les cycles longs rencontrent comme obstacles la pauvreté, l’engouement pour l’argent et les grossesses non désirées.
« Si jamais je décroche un emploi avant d’entamer l’université, je le ferai sans réfléchir. Même ceux qui terminent l’université, trouver un emploi n’est pas chose facile ».S’exprime Muzakare Faolla. Et d’ajouter, je pourrai subvenir à mes besoins sans que je demande l’appui de mes parents. Aussi, beaucoup de filles préfèrent cette option car elles terminent l’école secondaire ayant déjà l’âge pour se marier.
Pour les autres, ils affirment que les grossesses non désirées fréquentes, empêchent les filles à continuer leurs écoles. Peu sont celles qui reprennent après avoir accouché. Elles préfèrent faire de petits métiers pour élever leurs enfants.

L’éducation d’abord, l’emploi ensuite

Eric Ndihokubwayo, formateur du jour et membre de l’APFB après avoir collecté les avis des uns et des autres sur les obstacles à l’éducation poussée, a interpellé les élèves qui étaient présents, surtout les filles  à prioriser les études avant l’emploi. «  Que la formation soit votre objectif premier. La plupart des fois, quand on se lance dans les affaires avant de terminer, les études ne deviennent pas priorité. Peu arrive au bout de leur formation. » Conseille E Ndihokubwayo. Et d’ajouter : L’APFB encourage aussi les activités génératrices de revenue. Mais organisez-vous pour que cela ne vous empêche pas de vous former. Il y’ a moyen de faire les deux tâches parallèlement. Que l’âge ne soit pas un obstacle à votre formation.
Il n’a pas oublié de souligner que l’APFB effectue des séances de sensibilisation pour lutter contre les GND et que cette lutte continue.
Il a terminé en rappelant que l’éducation de la fille est primordiale  et doit être une préoccupation de tous vu qu’elle occupe une grande partie de la population.