lundi 30 novembre 2015

Chaque 1er décembre de l'année, le monde célèbre la Journée internationale de lutte contre la Sida


Demain nous célébrons la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA sous le thème : « Objectif  Zéro : zéro infection due au VIH/SIDA, zéro discrimination, zéro décès liés au Sida »

Etant donné que la fille et la femme sont plus susceptibles d’être infectées par le VIH que l’homme et que leur développement est difficile sans une vie saine,  elles doivent être les premières à en être protégées.


Fille, Femme, mobilisez, incitez chacun à se protéger et se faire dépister!!! 

mardi 24 novembre 2015

JEUNES DIPLOMES, VENDONS-NOUS SUR LE MARCHE DU TRAVAIL

Dans le souci de former et d’équiper la fille et les jeunes en général afin qu’ils soient compétitifs sur le marché du travail, l’APFB via la cellule ayant en charge la promotion de l’entrepreneuriat et le leadership, a organisé une séance d’information à l’endroit des membres de l’APFB sur le thème « Jeunes diplômés, vendons sur le marché de travail ». C’est un espoir pour les jeunes présents à la quête d’emploi.

Les règles d’or, les péchés capitaux et les erreurs à éviter dans un CV

Benita Rachelle Ndayikeze,
formatrice
Selon Mme Benita Rachelle NDAYIKEZE ayant une formation en Masters Business Administration et  FINANCIER et formatrice du jour, un curriculum vitae doit contenir impérativement des règles d’or qui sont : Le CV (curriculum vitae) doit tenir sur une page ; soigner le visuel ; avoir une photographie de bonne qualité, des objectifs précis , des réalisations ou compétences , des références ; des chiffres et des faits ; du contenu en plus et doit être adapté. Elle a jouté qu’il y’a des péchés capitaux du cv qu’il faut éviter à savoir : une présentation négligée ; des fautes de syntaxe ; mentir sur les informations livrées ; laisser des trous dans le CV ; utiliser des termes obscurs ; un cv standard ; titrer le CV par curriculum vitae.



 Qu’en est-il pour la lettre de motivation et l’entretien ?

La lettre de motivation dispose aussi des règles d’or à respecter. Souligne Ndayikeze. Il s’agit de : Faire court, condensé, dynamique sur une page ; ne pas parler uniquement de vous ; aborder les besoins de l’entreprise (la nécessité d’un poste, les critères demandés dans l’annonce) ; sélectionner  quelques points en les mettant en relief  et ne pas tout dire; être orignal et direct ; inciter à lire le CV joint, et exprimer votre disponibilité pour donner  plus d’information ; prévenir l’employeur que vous le relancerez d’ici quelques jours ; Soigner la présentation. Elle a ajouté que le CV doit être dactylographié, la lettre doit être de préférence manuscrite.
Elle n’a pas oublié de mentionner les erreurs à éviter lors de la rédaction de la lettre de motivation entre autres : la lettre qui répète ce qui est déjà dit dans le CV ; les formules de « demande d’emploi qui évoquent les difficultés de la situation ; l’angoisse de la recherche ; la banalité administrative ; les expressions négatives  comme « il ne m’a pas été permis….. » ; la lettre trop longue et trop tassée, sans paragraphes, sans espaces ; les ratures ; des oublis importants comme la signature et l’indication de vos coordonnées (adresse, téléphone,….)

Concernant les règles d’or à suivre pour l’entretien d’embauche, la formatrice est revenue sur ces règles : se documenter sur l’entreprise, sa culture et son actualité ; connaitre les produits ; se documenter sur le poste et réfléchir sur le pourquoi du secteur.
Pour ce qui est des erreurs à éviter lors d’un entretien d’embauche ; elle a souligné que le manque d’humilité ; le manque de confiance en soi ; un style trop familier ; le manque de curiosité, de motivation et d’originalité ne doivent pas caractériser un candidat.

Un espoir pour les jeunes en quête d’emploi

Vue des participants
Pas mal de jeunes diplômés passent plusieurs années à la recherche d’emploi. Avec le taux de chômage élevé, un demandeur d’emploi doit être bien équipé et formé pour être compétitif sur le marché du travail. Cette formation est comme un clin d’œil, un piston pour les jeunes chômeurs comme le témoigne ce jeune.

 « Beaucoup d’entre nous sont diplômés et à la recherche d’emploi. Cette formation nous est beaucoup bénéfique. Je viens de constater beaucoup d’erreurs que je commets lors de la composition de mon cv et la lettre de motivation. C’est peut-être pour cette raison que mes dépôts de candidature sont toujours sans suite ! » S’indigne un des jeunes présent dans la formation. Le contenu de cette formation est comme un piston  pour mes prochains dépôts de candidature et  espère que cela constituera une valeur ajoutée à mon dossier .Ajoute-t-il.

mercredi 4 novembre 2015

« L’autonomisation de la fille dès l’adolescence, un des tremplins d’un développement inclusif »

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la fille, 4 ième édition, l’APFB avec l’appui de la BBIN a organisé une journée d’échange  sur le thème « L’autonomisation de la fille dès l’adolescence, un des tremplins d’un développement inclusif ». Des obstacles entravent encore la fille à son développement effectif et des efforts doivent  être conjugués  .

Madame la vice représentante légale
de l'APFB à gauche et le directeur de la
BBIN à droite lors de l'ouverture de l'atelier
Bien que des progrès ont été réalisés, il a été remarqué que le faible taux de scolarisation (, une proportion importante d’adolescents ne termine pas leurs études secondaire 48% des adolescents en âge de suivre le premier cycle du secondaire ne sont pas scolarisées contre 58 % des adolescentes ), les violences sexuelles(les filles de 11 à 25ans sont plus affectées par les violences basées sur le genre VBG avec 39 ,68% ) faites à son égard, la dépendance de la fille constituent encore une entrave à l’autonomisation des filles et femmes au Burundi.
Statistiques ©MINEDUC/UNPFA/2014

Quelle son avancée par rapport à celle de la sous-région ?

Participants , échanges dans les groupes
Comparativement à celle du Congo et du Rwanda, la fille burundaise doit encore fournir des efforts sur le plan éducatif que sur le plan économique
Voici quelques chiffres comparant la jeune fille sur le plan éducation, passation vers l’école secondaire et le taux d’emploi pour les différents pays ci haut cités :
Selon le rapport de UNFPA PRB, édition 2012 , au Burundi ,31% des adolescentes passent du primaire au secondaire contre 41 %pour les adolescents de sexe masculin, soit une différence de 10%
et 68% des jeunes filles/ femmes âgées de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou occupent un emploi ; 62 % des jeunes hommes participent à la population active.
Et pour le Congo, le passage de l’enseignement primaire  vers l’enseignement secondaire est prometteur 69% des adolescents de sexe masculin passent du primaire au secondaire, par rapport à 67 % des adolescentes
45 % des jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou occupent un emploi.
Tandis qu’au Rwanda, 72%des adolescentes passent du primaire au secondaire, par rapport à 73 % des adolescents de sexe masculin

Vue des participants
La participation au marché du travail est élevée au Rwanda, où 75 % des jeunes  filles/femmes âgées de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou occupent un emploi ; 72 % des jeunes hommes participent à la population active.
Bien que sur le plan emploi, le Burundi dépasse le congo plus de 15%, la fille burundaise doit maximiser ses efforts pour atteindre son développement effectif.
En définitif, il a été recommandé à l’Etat de revoir la loi sur la succession et d’adopter une loi contraignant les parents à la scolarisation de la fille ;
Aux parents de traiter au même pied d’égalité leurs enfants et d’aborder les sujets sur la sexualité, souvent considérés comme tabou, dans le dialogue avec leur enfants ; et cela depuis leur enfance
Aux jeunes filles de développer leur estime de soi et de s’épanouir et mériter leur place dans la société ; de développer l’esprit entrepreneurial ; d’adhérer à des groupes d’échanges tels que les associations, mouvements pour s’informer, être formé, et soutenu.
Réactions participants :


Femme leader

« Que la fille participe dans des groupes qui les aident à s’épanouir, à se découvrir et à développer ses compétences. Toute personne naît avec des dons et des compétences et ces derniers sont complémentaires. Le leadership s’exerce en communauté ou en groupe et cela se cultive dès le jeune âge. Des obstacles ne lui seront pas épargnés, mais c’est à travers les différences qu’on apprend non seulement à gérer les crises et le stress mais aussi à vivre avec les gens de natures diverses ».