jeudi 31 décembre 2015

« Devenons des U-reporters » : L’ APFB enregistre une centaine d’U-reporters pour l’an 2015

Dans le but de contribuer au changement de la société, UNICEF a ciblé des organisations locales dont l’APFB afin d’exploiter l’outil « U-REPORT » pour être des acteurs positifs pour le changement. 


Un U-reporter de l'APFB lisant un
message reçu du réseau U-report
U-report est un outil de communication gratuit basé sur l’envoi de messages. Pour devenir un U-reporter, on compose le chiffre 125 sur n’importe quel réseau téléphonique local. Une série de questions se suivent auxquelles on doit répondre. Une fois l’enregistrement terminé, un message de bienvenue est envoyé.

Avec U-Report, ma voix compte

Les membres de ce réseau s’expriment sur les sujets sociaux, donnent leur point de vue sur des thèmes suivis par les animateurs de ce réseau. Les sujets traités sont souvent d’actualités. « Cet outil est simple et facile à utiliser. Grâce à cet outil, ma voix compte. Je peux donner mon avis sur un sujet ou sondage effectué au sein de ce réseau.  Ce réseau m’aide à m’informer sur certaines actualités intéressantes que j’ignore souvent. S’exprime N Bigirimana, membre de l’APFB.

Signalons qu’une centaine de membres de l’APFB sont aujourd’hui membres de ce réseau et que ce chiffre s’accentue du jour au jour.

lundi 30 novembre 2015

Chaque 1er décembre de l'année, le monde célèbre la Journée internationale de lutte contre la Sida


Demain nous célébrons la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA sous le thème : « Objectif  Zéro : zéro infection due au VIH/SIDA, zéro discrimination, zéro décès liés au Sida »

Etant donné que la fille et la femme sont plus susceptibles d’être infectées par le VIH que l’homme et que leur développement est difficile sans une vie saine,  elles doivent être les premières à en être protégées.


Fille, Femme, mobilisez, incitez chacun à se protéger et se faire dépister!!! 

mardi 24 novembre 2015

JEUNES DIPLOMES, VENDONS-NOUS SUR LE MARCHE DU TRAVAIL

Dans le souci de former et d’équiper la fille et les jeunes en général afin qu’ils soient compétitifs sur le marché du travail, l’APFB via la cellule ayant en charge la promotion de l’entrepreneuriat et le leadership, a organisé une séance d’information à l’endroit des membres de l’APFB sur le thème « Jeunes diplômés, vendons sur le marché de travail ». C’est un espoir pour les jeunes présents à la quête d’emploi.

Les règles d’or, les péchés capitaux et les erreurs à éviter dans un CV

Benita Rachelle Ndayikeze,
formatrice
Selon Mme Benita Rachelle NDAYIKEZE ayant une formation en Masters Business Administration et  FINANCIER et formatrice du jour, un curriculum vitae doit contenir impérativement des règles d’or qui sont : Le CV (curriculum vitae) doit tenir sur une page ; soigner le visuel ; avoir une photographie de bonne qualité, des objectifs précis , des réalisations ou compétences , des références ; des chiffres et des faits ; du contenu en plus et doit être adapté. Elle a jouté qu’il y’a des péchés capitaux du cv qu’il faut éviter à savoir : une présentation négligée ; des fautes de syntaxe ; mentir sur les informations livrées ; laisser des trous dans le CV ; utiliser des termes obscurs ; un cv standard ; titrer le CV par curriculum vitae.



 Qu’en est-il pour la lettre de motivation et l’entretien ?

La lettre de motivation dispose aussi des règles d’or à respecter. Souligne Ndayikeze. Il s’agit de : Faire court, condensé, dynamique sur une page ; ne pas parler uniquement de vous ; aborder les besoins de l’entreprise (la nécessité d’un poste, les critères demandés dans l’annonce) ; sélectionner  quelques points en les mettant en relief  et ne pas tout dire; être orignal et direct ; inciter à lire le CV joint, et exprimer votre disponibilité pour donner  plus d’information ; prévenir l’employeur que vous le relancerez d’ici quelques jours ; Soigner la présentation. Elle a ajouté que le CV doit être dactylographié, la lettre doit être de préférence manuscrite.
Elle n’a pas oublié de mentionner les erreurs à éviter lors de la rédaction de la lettre de motivation entre autres : la lettre qui répète ce qui est déjà dit dans le CV ; les formules de « demande d’emploi qui évoquent les difficultés de la situation ; l’angoisse de la recherche ; la banalité administrative ; les expressions négatives  comme « il ne m’a pas été permis….. » ; la lettre trop longue et trop tassée, sans paragraphes, sans espaces ; les ratures ; des oublis importants comme la signature et l’indication de vos coordonnées (adresse, téléphone,….)

Concernant les règles d’or à suivre pour l’entretien d’embauche, la formatrice est revenue sur ces règles : se documenter sur l’entreprise, sa culture et son actualité ; connaitre les produits ; se documenter sur le poste et réfléchir sur le pourquoi du secteur.
Pour ce qui est des erreurs à éviter lors d’un entretien d’embauche ; elle a souligné que le manque d’humilité ; le manque de confiance en soi ; un style trop familier ; le manque de curiosité, de motivation et d’originalité ne doivent pas caractériser un candidat.

Un espoir pour les jeunes en quête d’emploi

Vue des participants
Pas mal de jeunes diplômés passent plusieurs années à la recherche d’emploi. Avec le taux de chômage élevé, un demandeur d’emploi doit être bien équipé et formé pour être compétitif sur le marché du travail. Cette formation est comme un clin d’œil, un piston pour les jeunes chômeurs comme le témoigne ce jeune.

 « Beaucoup d’entre nous sont diplômés et à la recherche d’emploi. Cette formation nous est beaucoup bénéfique. Je viens de constater beaucoup d’erreurs que je commets lors de la composition de mon cv et la lettre de motivation. C’est peut-être pour cette raison que mes dépôts de candidature sont toujours sans suite ! » S’indigne un des jeunes présent dans la formation. Le contenu de cette formation est comme un piston  pour mes prochains dépôts de candidature et  espère que cela constituera une valeur ajoutée à mon dossier .Ajoute-t-il.

mercredi 4 novembre 2015

« L’autonomisation de la fille dès l’adolescence, un des tremplins d’un développement inclusif »

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la fille, 4 ième édition, l’APFB avec l’appui de la BBIN a organisé une journée d’échange  sur le thème « L’autonomisation de la fille dès l’adolescence, un des tremplins d’un développement inclusif ». Des obstacles entravent encore la fille à son développement effectif et des efforts doivent  être conjugués  .

Madame la vice représentante légale
de l'APFB à gauche et le directeur de la
BBIN à droite lors de l'ouverture de l'atelier
Bien que des progrès ont été réalisés, il a été remarqué que le faible taux de scolarisation (, une proportion importante d’adolescents ne termine pas leurs études secondaire 48% des adolescents en âge de suivre le premier cycle du secondaire ne sont pas scolarisées contre 58 % des adolescentes ), les violences sexuelles(les filles de 11 à 25ans sont plus affectées par les violences basées sur le genre VBG avec 39 ,68% ) faites à son égard, la dépendance de la fille constituent encore une entrave à l’autonomisation des filles et femmes au Burundi.
Statistiques ©MINEDUC/UNPFA/2014

Quelle son avancée par rapport à celle de la sous-région ?

Participants , échanges dans les groupes
Comparativement à celle du Congo et du Rwanda, la fille burundaise doit encore fournir des efforts sur le plan éducatif que sur le plan économique
Voici quelques chiffres comparant la jeune fille sur le plan éducation, passation vers l’école secondaire et le taux d’emploi pour les différents pays ci haut cités :
Selon le rapport de UNFPA PRB, édition 2012 , au Burundi ,31% des adolescentes passent du primaire au secondaire contre 41 %pour les adolescents de sexe masculin, soit une différence de 10%
et 68% des jeunes filles/ femmes âgées de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou occupent un emploi ; 62 % des jeunes hommes participent à la population active.
Et pour le Congo, le passage de l’enseignement primaire  vers l’enseignement secondaire est prometteur 69% des adolescents de sexe masculin passent du primaire au secondaire, par rapport à 67 % des adolescentes
45 % des jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou occupent un emploi.
Tandis qu’au Rwanda, 72%des adolescentes passent du primaire au secondaire, par rapport à 73 % des adolescents de sexe masculin

Vue des participants
La participation au marché du travail est élevée au Rwanda, où 75 % des jeunes  filles/femmes âgées de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou occupent un emploi ; 72 % des jeunes hommes participent à la population active.
Bien que sur le plan emploi, le Burundi dépasse le congo plus de 15%, la fille burundaise doit maximiser ses efforts pour atteindre son développement effectif.
En définitif, il a été recommandé à l’Etat de revoir la loi sur la succession et d’adopter une loi contraignant les parents à la scolarisation de la fille ;
Aux parents de traiter au même pied d’égalité leurs enfants et d’aborder les sujets sur la sexualité, souvent considérés comme tabou, dans le dialogue avec leur enfants ; et cela depuis leur enfance
Aux jeunes filles de développer leur estime de soi et de s’épanouir et mériter leur place dans la société ; de développer l’esprit entrepreneurial ; d’adhérer à des groupes d’échanges tels que les associations, mouvements pour s’informer, être formé, et soutenu.
Réactions participants :


Femme leader

« Que la fille participe dans des groupes qui les aident à s’épanouir, à se découvrir et à développer ses compétences. Toute personne naît avec des dons et des compétences et ces derniers sont complémentaires. Le leadership s’exerce en communauté ou en groupe et cela se cultive dès le jeune âge. Des obstacles ne lui seront pas épargnés, mais c’est à travers les différences qu’on apprend non seulement à gérer les crises et le stress mais aussi à vivre avec les gens de natures diverses ».

lundi 26 octobre 2015

Le respect des principes démocratiques et de gestion des résultats électoraux, facteurs primordiaux pour la consolidation de la paix

Au moment où le Burundi était dans la période électorale, les jeunes et femmes de 20 communes des provinces Bururi, Mwaro et Makamba ont été les cibles de l’APFB de juillet à septembre 2015 en vue de les former et de les sensibiliser sur les principes démocratiques et de la gestion des résultats électoraux. Nos bénéficiaires nous partagent l’impact des formations obtenues durant et après les élections.


Fondement, valeurs et principes de la démocratie


Plusieurs définitions peuvent expliquer ce qu’est la démocratie, entre autres :

  •  Un gouvernement qui est dirigé avec le consentement du peuple.
  •  Un système de gouvernement dont l'autorité suprême appartient au peuple.
  • Un gouvernement dans lequel le contrôle politique est exercé par tous les citoyens, soit directement ou par l'entremise de leurs représentants élus.
  • Un système où les individus peuvent changer de dirigeants de façon pacifique et où le gouvernement  a le droit de gouverner parce que le peuple lui a conféré ce droit, a précisé la consultante du jour.
Elle a ensuite présenté les valeurs  de la démocratie qui sont la tolérance, la solidarité, le compromis social, l'égalité et l'équité, le respect, la liberté, l’acceptation de la différence, la paix, la coopération ...
Vue des participants
Quant aux principes de la démocratie, la consultante a mis un accent particulier sur : le vote et le suffrage universel , la souveraineté populaire , la règle de la majorité et les droits des minorités , la constitutionnalité ,la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) , la justice et l'impartialité , l’indépendance du système judiciaire , les échanges d'idées librement et ouvertement , la subordination des armées au pouvoir civil ,le pluralisme politique et des élections libres et justes, le bien commun ,la participation ,l'Etat de droit, l'alternance du pouvoir et le contrôle citoyen.

Défis

Les participants ont relevé les défis de la démocratie et ont noté que l'analphabétisme ; le tribalisme et l'ethnocentrisme ; les coups d'état militaires ; les coups d'Etat constitutionnels ; la pauvreté ; les troubles sociopolitiques généralement liés aux élections ; la faiblesse des institutions publiques ; l'abus de pouvoir entravent la démocratie dans la région et dans notre pays.

Pratiques démocratiques non respectées

Après les différentes présentations, les participants ont fait une analyse sur la pratique de la démocratie au sein de leur communauté, de leurs partis politiques et de leurs organisations et ont révélé toutes les pratiques contraire à la démocratie qu’ils vivent notamment la constitution et le changement non consensuel des listes bloquées au sein des partis politiques, la non considération de la voie du peuple, la dictature à tous les niveaux, etc. Ils se sont également engagés à respecter les principes de la démocratie depuis le niveau local.

La bonne gestion des résultats électoraux, voie de  sortie des conflits
« Le « Systèmes de gestion des résultats » répond à différents objectifs à savoir :
Présenter les « bonnes pratiques » en matière de mécanismes et de procédures de gestion des résultats que ce soit  de la victoire ou  de la défaite et souligner l’importance d’une organisation adéquate de toutes les catégories de personnes impliquées dans le processus d’obtention des résultats », a rappelé le formateur du jour.

Et d’ajouter : « C’est dans cette optique que nous avons mis un accent  très particulier sur les Principes directeurs des systèmes de gestion des résultats électoraux qui sont : La transparence ; la sécurité : la sécurité physique du matériel électoral, la sécurité physique des installations utilisées pour le dépouillement, la sécurité des agents électoraux et la  sécurité des électeurs ; le professionnalisme ; l’exactitude ; le secret du vote ; le respect des délais ; la recevabilité ; l’intégrité  et  la traçabilité ».

Elle a ensuite noté que  dans  la plupart des pays, l’organisation des élections apparaît comme l’élément essentiel, véritable source de division, de contestations, de tensions voire  même  de conflits ouverts d’ où elle a  insisté sur  les  conflits électoraux  en mettant un accent particulier  sur leurs  causes qui sont en autre : les ressources, les valeurs , la nécessité  psychologique et la communication.
Il a été noté que ces conflits se manifestent aujourd’hui surtout au sein des partis politiques, entre les différents partis ou entre les partis politiques et le gouvernement.
Les conséquences qui en résultent sont les rumeurs, les formations des rebellions, la discrimination, instabilité politique, divergence d’opinion, les coups d’Etat, les guerres, militarisation progressive de la société
Elle a terminé ce thème en proposant les réponses aux conflits électoraux notamment par le spectre formel et non formel (dialogue ; négociation, médiation et conciliation).

Formation dispensée au moment opportun

« Les thèmes abordés reflètent la réalité du moment et surtout nous aident à trouver la voie de sortie des conflits. » témoignent les participants. Et d’ajouter : «  Nous sommes conscients des conséquences des conflits électoraux et nous nous engageons à lutter contre toute sorte de conflits »

Soyons des artisans de la paix active

La culture de la paix a été aussi  le thème abordé durant les différentes séances de formation.
Elle se définit comme ensemble de valeurs, attitudes, comportements et modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s'attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les Etats (définition des Nations Unies)
L’oratrice du jour a développé deux types de paix à savoir la  paix passive qui se dit quand il y’a une absence de violence ou de conflits et  la paix active  qui se réfère aux actions constructives qui sont prises pour rendre la vie meilleure à tout le monde et n’est pas simplement une absence de violence ou de conflits
Après analyse la notion de paix, les participants ont remarqué que tout un chacun doit être un artisan de paix active ; cela a été justifié par des actions qu’ils  entreprennent au moment où ils organisent des réunions dans la communauté pour échanger sur la consolidation de la paix, la prévention et la résolution pacifique des conflits, etc.  Cette activité leur a renforcé les capacités en matière de cohabitation pacifique.

Nos Résultats 

607 bénéficiaires directs dont 572 jeunes et femmes leaders, 32 autorités administratives ainsi que 3 journalistes sensibilisés et engagés comme leaders dans la prévention des conflits

Les jeunes se sont engagés civiquement pour la consolidation de la paix, les conflits électoraux atténués et l’engagement politique féminin a été renforcé pendant et après les élections de 2015.

lundi 12 octobre 2015

Visite d’une délégation de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Lycée communale de Muhuta, une de nos cibles.


Représentant de l'ambassade des Pays Bas lors de la visite
L’objectif de la visite était d’évaluer les activités déjà réalisées sur terrain. Cette délégation a apprécié l’état d’évolution des jeunes en matière de la santé sexuelle et reproductive. Elle a été marquée surtout par la démonstration d’un jeune sur la fabrication et l’usage des serviettes hygiéniques locales.
« Fini l’usage des serviettes à base de feuilles bananiers pour les femmes et filles pauvres qui ne pouvaient pas se procurer des serviettes hygiéniques modernes » témoigne une de nos bénéficiaires. Et d’ajouter : «
L’hygiène va être améliorée car nous aurons la possibilité de changer les serviettes chaque fois de besoin. Aussi, nous ne pourrons plus nous absenter à l’école durant la période de menstruations à défaut d’avoir les moyens de nous en acheter».
Rappelons que le royaume des pays bas appuie l’APFB depuis novembre 2013 à travers Care International via le projet Biraturaba.
Un élève formé fait la démonstration
sur la fabrication et l'usage des
 serviettes locales

vendredi 1 mai 2015

Célébration de la Journée internationale de la fille et les TIC, 5ème édition

Pour la première fois au Burundi, la journée internationale de la fille et les TIC a été célébrée par l’APFB avec l’appui de la BBIN dans les enceintes du FVS/AMADE Burundi en date du 23/04/2015. 
Encore non connue au Burundi, cette journée est célébrée par le monde entier tous les mois d’avril de chaque année dans le cadre de promouvoir la fille à travers les TIC. « Les jeunes filles, jeunes femmes et innovation »  fut le thème de l’an 2015. Une cinquantaine de jeunes leaders des associations et blogueurs ont été les cibles de cette journée .
A Gauche, Lasia Karire, représentante légale de l'APFB


L’exploitation des TIC par la fille, incontournable pour le développement

La place qu’occupent les TIC dans les affaires aujourd’hui sied de faire en sorte que les filles ne soient pas en arrière en ce qui concerne l’appropriation et la maitrise des TIC pour une utilisation orientée vers leur épanouissement quant au respect de leurs droits et une autonomisation économique rentable. Indique Lasia Karire, représentante légale de l’APFB. Et de poursuivre : «  selon les chercheurs, le développement ne peut pas aboutir tant que toutes les composantes de la population en l’occurrence les filles et femmes ne seraient associées d’autant plus qu’elles constituent une proportion plus large de la population burundaise.  Néanmoins,  différents facteurs entravent l’épanouissement de la fille : la non instruction,  les barrières culturelles,… »

Le Directeur de la BBIN, quant à lui, a insisté sur la création d’entreprise par l’exploitation des TIC : « J’ai créé mon propre entreprise dans les années 1994 quand les TIC étaient presque inexistantes au Burundi. Il fallait fournir beaucoup d’efforts pour réussir. »Et d’ajouter : « Les TIC sont devenus accessibles à moindre coût et sont aujourd’hui incontournables pour le développement de toute communauté. Exploitons cette richesse pour saisir les opportunités!
Il n’a pas oublié de souligner le point commun qui les lie avec l’APFB et qui les a poussé à collaborer  ; celui de promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes.

Comment exploiter les TIC

Vue des participants
Le WEB 2.0 qui est l’ensemble des méthodes, des techniques et des fonctionnalités et usages du World Wide Web a été l’un des thèmes qui a marqué cette journée. 
«  Le web 2.0 est un outil accessible au public à moindre cout  et  n’est pas conçu que pour les personnes qui ont embrassé la carrière informatique, explique JOELLA BIGIRIMANA, l’oratrice du jour. Parmi les outils du web2.0, l’oratrice est revenue sur le fonctionnement  et l’importance de ces outils :
Les Moteurs de recherche et Google Alertes ; Utilisés pour trouver de l’information sur l’internet ; suivre l’évolution d’un sujet d’actualité, recevoir les informations sur les activités d’un concurrent, d’un collaborateur ou d’un secteur ;etc
Google Docs et les WIKIS: peuvent être utilisés pour collaborer et partager un document à distance entre les membres d’une équipe. Ils permettent de  créer, publier, sauvegarder et partager des modifications sur un document en temps réel et à distance.
Le blogging: un blog est un type d’un site web et est utilisé pour publier, communiquer ses activités et peut être mis à jour comme un site web.
Le réseautage social (Usage de Facebook, Twitter) : utilisés pour la visibilité, la crédibilité professionnelle, accessibilité et la connexion à des opportunités et la collaboration en groupe .

Mlle Bigirimana n'a pas oublié de revenir sur les inconvénients de l’émergence des réseaux sociaux
« Aussi bien que ces outils présentent des avantages, des inconvénients ne manquent pas: La diffusion des informations fausses sur vous  qui peuvent même compromettre votre avenir. L'autre inconvénient courant est le vol d'identité lorsque on ne protège pas la confidentialité de son profil". 

Après démonstration de l’usage de ces outils, les entreprises présentes ont échangé sur les outils de communication que leurs organisations utilisent, et ont constaté que pas mal d’outils existants gratuits restent encore inexploités.
«  Je viens de me rendre compte que le web nous offre beaucoup d’opportunités sans le savoir. Parmi les outils vus, certains m’étaient familiers comme ceux du réseautage social tandis que d’autres m’étaient inconnus. » S’exprime Nivyabandi Eric, participant.


L’atelier s’est terminé dans un climat d’ambiance, de partage d’expériences par les blogueurs présents et d’engagement à l’usage de ces outils pour les jeunes invités.

jeudi 30 avril 2015

L’éducation de la fille, notre priorité

Des études révèlent encore que le taux de scolarisation de la fille reste inférieur à  celui du garçon. Cette disparité s’observe surtout au niveau de l'université. Par contre, l’expérience montre que la fille est dotée des compétences, qualités et des capacités intellectuelles suffisantes pour affronter des études poussées au même titre que le garçon. C’est dans ce cadre que l’APFB a organisé le 25 Avril 2015 des descentes dans les écoles secondaires dont le Lycée Municipal de Musaga en vue d’inciter les jeunes filles à faire des études poussées.

Des obstacles à l’éducation poussée de la fille

Vue des participants
Des obstacles liés à la culture, la pauvreté, les grossesses  précoces ont toujours freiné la fille pour faire des études poussées.
Pour les élèves du Lycée Municipal de Musaga, Ceux qui ne choisissent pas les cycles longs rencontrent comme obstacles la pauvreté, l’engouement pour l’argent et les grossesses non désirées.
« Si jamais je décroche un emploi avant d’entamer l’université, je le ferai sans réfléchir. Même ceux qui terminent l’université, trouver un emploi n’est pas chose facile ».S’exprime Muzakare Faolla. Et d’ajouter, je pourrai subvenir à mes besoins sans que je demande l’appui de mes parents. Aussi, beaucoup de filles préfèrent cette option car elles terminent l’école secondaire ayant déjà l’âge pour se marier.
Pour les autres, ils affirment que les grossesses non désirées fréquentes, empêchent les filles à continuer leurs écoles. Peu sont celles qui reprennent après avoir accouché. Elles préfèrent faire de petits métiers pour élever leurs enfants.

L’éducation d’abord, l’emploi ensuite

Eric Ndihokubwayo, formateur du jour et membre de l’APFB après avoir collecté les avis des uns et des autres sur les obstacles à l’éducation poussée, a interpellé les élèves qui étaient présents, surtout les filles  à prioriser les études avant l’emploi. «  Que la formation soit votre objectif premier. La plupart des fois, quand on se lance dans les affaires avant de terminer, les études ne deviennent pas priorité. Peu arrive au bout de leur formation. » Conseille E Ndihokubwayo. Et d’ajouter : L’APFB encourage aussi les activités génératrices de revenue. Mais organisez-vous pour que cela ne vous empêche pas de vous former. Il y’ a moyen de faire les deux tâches parallèlement. Que l’âge ne soit pas un obstacle à votre formation.
Il n’a pas oublié de souligner que l’APFB effectue des séances de sensibilisation pour lutter contre les GND et que cette lutte continue.
Il a terminé en rappelant que l’éducation de la fille est primordiale  et doit être une préoccupation de tous vu qu’elle occupe une grande partie de la population.