Dans le
cadre de la célébration de la journée internationale de la fille, 4 ième édition,
l’APFB avec l’appui de la BBIN a organisé une journée d’échange sur le thème « L’autonomisation de la
fille dès l’adolescence, un des tremplins d’un développement inclusif ».
Des obstacles entravent encore la fille à son développement effectif et des efforts doivent être conjugués .
Madame la vice représentante légale de l'APFB à gauche et le directeur de la BBIN à droite lors de l'ouverture de l'atelier |
Bien que des
progrès ont été réalisés, il a été remarqué que le faible taux de scolarisation (, une proportion importante d’adolescents ne termine pas leurs
études secondaire 48% des adolescents en âge de suivre le premier cycle du
secondaire ne sont pas scolarisées contre 58 % des adolescentes ),
les violences sexuelles(les filles
de 11 à 25ans sont plus affectées par les violences basées sur le genre VBG
avec 39 ,68% ) faites à son égard, la
dépendance de la fille constituent encore une entrave à l’autonomisation des
filles et femmes au Burundi.
Statistiques ©MINEDUC/UNPFA/2014
Quelle son avancée par rapport à celle de la sous-région ?
![]() |
Participants , échanges dans les groupes |
Comparativement
à celle du Congo et du Rwanda, la fille burundaise doit encore fournir des
efforts sur le plan éducatif que sur le plan économique
Voici
quelques chiffres comparant la jeune fille sur le plan éducation, passation vers l’école
secondaire et le taux d’emploi pour les différents pays ci haut cités :
Selon le
rapport de UNFPA PRB, édition 2012 , au Burundi ,31%
des adolescentes passent du primaire au secondaire contre 41 %pour les
adolescents de sexe masculin, soit une différence de 10%
et 68% des
jeunes filles/ femmes âgées de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou
occupent un emploi ; 62 % des jeunes hommes participent à la population active.
Et pour le
Congo, le passage de l’enseignement primaire
vers l’enseignement secondaire est prometteur 69% des adolescents de
sexe masculin passent du primaire au secondaire, par rapport à 67 % des
adolescentes
45 % des
jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou
occupent un emploi.
Tandis qu’au
Rwanda, 72%des adolescentes passent du primaire au secondaire, par rapport à 73
% des adolescents de sexe masculin
![]() |
Vue des participants |
La
participation au marché du travail est élevée au Rwanda, où 75 % des
jeunes filles/femmes âgées de 15 à 24
ans sont à la recherche d’un emploi ou occupent un emploi ; 72 % des jeunes
hommes participent à la population active.
Bien que sur
le plan emploi, le Burundi dépasse le congo plus de 15%, la fille burundaise
doit maximiser ses efforts pour atteindre son développement effectif.
En définitif,
il a été recommandé à l’Etat de
revoir la loi sur la succession et d’adopter une loi contraignant les parents à
la scolarisation de la fille ;
Aux parents de traiter au même pied d’égalité
leurs enfants et d’aborder les sujets sur la sexualité, souvent considérés comme
tabou, dans le dialogue avec leur enfants ; et cela depuis leur enfance
Aux jeunes filles de
développer leur estime de soi et de s’épanouir et mériter leur place dans la
société ; de développer l’esprit
entrepreneurial ; d’adhérer à
des groupes d’échanges tels que les associations, mouvements pour s’informer, être
formé, et soutenu.
Réactions
participants :
« Que la fille participe dans des groupes
qui les aident à s’épanouir, à se découvrir et à développer ses compétences.
Toute personne naît avec des dons et des compétences et ces derniers sont
complémentaires. Le leadership s’exerce en communauté ou en groupe et cela se
cultive dès le jeune âge. Des obstacles ne lui seront pas épargnés, mais c’est
à travers les différences qu’on apprend non seulement à gérer les crises et le
stress mais aussi à vivre avec les gens de natures diverses ».
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire