mercredi 4 novembre 2015

« L’autonomisation de la fille dès l’adolescence, un des tremplins d’un développement inclusif »

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la fille, 4 ième édition, l’APFB avec l’appui de la BBIN a organisé une journée d’échange  sur le thème « L’autonomisation de la fille dès l’adolescence, un des tremplins d’un développement inclusif ». Des obstacles entravent encore la fille à son développement effectif et des efforts doivent  être conjugués  .

Madame la vice représentante légale
de l'APFB à gauche et le directeur de la
BBIN à droite lors de l'ouverture de l'atelier
Bien que des progrès ont été réalisés, il a été remarqué que le faible taux de scolarisation (, une proportion importante d’adolescents ne termine pas leurs études secondaire 48% des adolescents en âge de suivre le premier cycle du secondaire ne sont pas scolarisées contre 58 % des adolescentes ), les violences sexuelles(les filles de 11 à 25ans sont plus affectées par les violences basées sur le genre VBG avec 39 ,68% ) faites à son égard, la dépendance de la fille constituent encore une entrave à l’autonomisation des filles et femmes au Burundi.
Statistiques ©MINEDUC/UNPFA/2014

Quelle son avancée par rapport à celle de la sous-région ?

Participants , échanges dans les groupes
Comparativement à celle du Congo et du Rwanda, la fille burundaise doit encore fournir des efforts sur le plan éducatif que sur le plan économique
Voici quelques chiffres comparant la jeune fille sur le plan éducation, passation vers l’école secondaire et le taux d’emploi pour les différents pays ci haut cités :
Selon le rapport de UNFPA PRB, édition 2012 , au Burundi ,31% des adolescentes passent du primaire au secondaire contre 41 %pour les adolescents de sexe masculin, soit une différence de 10%
et 68% des jeunes filles/ femmes âgées de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou occupent un emploi ; 62 % des jeunes hommes participent à la population active.
Et pour le Congo, le passage de l’enseignement primaire  vers l’enseignement secondaire est prometteur 69% des adolescents de sexe masculin passent du primaire au secondaire, par rapport à 67 % des adolescentes
45 % des jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou occupent un emploi.
Tandis qu’au Rwanda, 72%des adolescentes passent du primaire au secondaire, par rapport à 73 % des adolescents de sexe masculin

Vue des participants
La participation au marché du travail est élevée au Rwanda, où 75 % des jeunes  filles/femmes âgées de 15 à 24 ans sont à la recherche d’un emploi ou occupent un emploi ; 72 % des jeunes hommes participent à la population active.
Bien que sur le plan emploi, le Burundi dépasse le congo plus de 15%, la fille burundaise doit maximiser ses efforts pour atteindre son développement effectif.
En définitif, il a été recommandé à l’Etat de revoir la loi sur la succession et d’adopter une loi contraignant les parents à la scolarisation de la fille ;
Aux parents de traiter au même pied d’égalité leurs enfants et d’aborder les sujets sur la sexualité, souvent considérés comme tabou, dans le dialogue avec leur enfants ; et cela depuis leur enfance
Aux jeunes filles de développer leur estime de soi et de s’épanouir et mériter leur place dans la société ; de développer l’esprit entrepreneurial ; d’adhérer à des groupes d’échanges tels que les associations, mouvements pour s’informer, être formé, et soutenu.
Réactions participants :


Femme leader

« Que la fille participe dans des groupes qui les aident à s’épanouir, à se découvrir et à développer ses compétences. Toute personne naît avec des dons et des compétences et ces derniers sont complémentaires. Le leadership s’exerce en communauté ou en groupe et cela se cultive dès le jeune âge. Des obstacles ne lui seront pas épargnés, mais c’est à travers les différences qu’on apprend non seulement à gérer les crises et le stress mais aussi à vivre avec les gens de natures diverses ».

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire